Pause déjeuner [FINI]

Jamélia Sandler & Lucas Marchall

Pause déjeuner.

Aujourd'hui, Lucas n'avait pas énnormément de boulot. Quand il s'était réveillé, il avait pu constater que Jamélia avait déjà quitté le lit. Comme à son habitude, elle avait du se lever sur la pointe des pieds afin de ne pas le réveiller et de le laisser rêver tranquillement. Et pourtant, dieu seul sait combien Lucas adorait ces petits moments au lit le matin. Il s'en fichait qu'elle le réveille. Pour lui, c'était quand-même un petit instant de plus passé avec elle, même si elle s'en allait au boulot après. C'est donc un peu déçu qu'il se leva de son lit et se dirrigea vers la salle de bain. Il prit une douche rapide et s'habilla ensuite. Un jean et une chemise blanche feront l'affaire. Il se rasa ensuite et se brossa les dents. Un peu de parfum et l'affaire était jouée. Bien sur, il travaillait aujourd'hui, mais il n'avait rendez-vous à l'agence que dans l'après-midi, ce qui lui laissait une matinée de libre. Il se dirrigea ensuite dans la cuisine et pourtant, il ne mangeait pas le matin. Non, si il s'y rendait, c'était pour nourir son chien. Ty, il l'avait recueilli dans un chenil il n'y a pas si longtemps que ça et l'avait adopté de suite. N'ayant rien de mieu à faire ce matin, il décida d'aller faire un tour avec au parc. Un baton à jetter et le tour était joué, le maitre et son chien passaient du temps ensemble et quand on s'occupe, le temps passe plus vite. Il rentra ensuite chez lui et constata qu'il n'était pas loin de midi. C'est alors qu'il sortit de chez lui sans son chien et monta dans sa voiture.

L'agence où travaillait Jamélia ne se trouvait pas loin de chez lui et étant donné qu'il ne l'avait pas vue au matin et qu'elle lui manquait déjà, il décida qu'une petite visite surprise n'était pas de refus. Arrivé à l'agence, il parqua sa voiture au parking privé de 'établissement et se rendit à l'accueil. Sur les lieux, tout le monde le connaissait ou presque, c'est pourquoi quand il demanda où se trouvait Jamélia en ce moment, on lui répondit sans problème. Au lieu de prendre l'ascenceur, Lucas monta les marches quatre à quatre et arriva vite au deuxième étage, là où se trouvait le bureau de sa belle. Devant la porte, il reprit son soufle un instant, remit son col correctement et sa poigne se porta à la porte. Il frappa deux coups et attendit une réponse. Il savait que si il entrait sans prévenir, ça ne plairait pas vraiment à Jamélia, alors autant demander l'autorisation d'entrée.

U

" BIP BIP BIP "

E

" TOC TOC "

E

"-Bonjours toi. "

Etre accueilli de cette manière là par sa belle, quoi de mieu me direz-vous ? A peine arrivé, il est déjà entrainé dans son bureau. Les deux tourtereaux s'embrassent amoureusement et un son mélodieux sort ensuite de la bouche de sa bien aimée. Et vous le savez, Lucas n'est pas un gars du genre à se faire attendre alors, il lui répond automatiquement.

LUCAS

Et oui, Lucas avait cette petite manière de jouer un peu le jeu et de changer un peu les habitudes. Ben oui, croyez-vous vraiment qu'il ait l'habitude de vouvoyer sa petite amie ? Bien sur que non ! Il en avait juste envie à l'instant, maic e dont il avait envie encore plus, c'était de l'enlever pour cette après-midi, de l'emmener dans un endroit calme et de passer du temps avec elle. Juste elle et lui et rien d'autre. Peut-être trouverait-il alors le moment idéal pour lui demander ce qu'il veut lui demander depuis des mois et des mois ? Sa faisait deux ans qu'ils étaient ensemble, peut-être serait-il temps de concrétiser les choses ? Le mariage, pour certains, ce n'est qu'un petit bout de papier qui officialise les choses mais pour d'autres, ça représente bien plus, c'est comme un rêve. Cérémanie, invités, longue robe blanche, smokking, bouquet, alliances et tout le tralala. Mais pour Lucas, ce jour-là représentait surtout un jour où l'on ne regarde qu'elle, la plus belle de toutes, on la voit se dirriger vers nous et on se rend compte que c'est celle qui était faite pour nous, celle avec qui on passerait le restant de nos jours, celle qu'on aimait par-dessus tout. Voilà, le mariage, ça officialise les choses, mais c'est aussi une énnorme marque d'amour. On se lie à l'autre pour l'éternité. Lucas n'avait pas besoin de ça pour dire qu'il allait aimer Jamélia jusqu'à la fin de ses jours, mais elle rêvait surement de marcher jusqu'à lui dans une belle robe.

Seulement voilà, cet après-midi, tous deux travaillaient. Leur travail est importent et ils pouraient tout abandonner le temps d'un après-midi mais aujourd'hui, Lucas se contenterait d'un diner en tête à tête.

I

" - Je vais très bien mais j'irai mieux quand je .... "

E

" ... J'aurais fini cette robe. "

Q

E

" - Alors tu en penses quoi ? "

C

" - J'avais l'intention de la garder pour mon mariage, quand j'aurais trouver l'homme qui me convient évidemment "

E

Elle était si proche, si Lucas n'avait pas vu le petit jeu qu'elle cachait derière, il se serait empressé de l'embrasser. Il est vrai qu'il est dur de résister à Jamélia, mais après deux ans d'expérience, c'est quand-même un peu plus facile. Ceci dit, c'est tout de même plus marant quand Lucas prend également part de la partie parce qu'à ce moment-là, c'est souvent elle qui rapplique. Inconsciemment, la température montait et ça allait devenir chaud dans le bureau Sandler, mais tout de même, c'est un bureau ! Bien que ça n'en empeche pas certains...

Quand Jamélia lui présenta son croquis, Lucas fut littéralement bouche baie. Plus aucun son ne pouvait à présent sortir de sa bouche. Ce qu'elle avait dessiné et représenté là était tout simplement somptueux. Lucas avait l'habitude qu'lle lui présente certains de ces croquin car il savait y amener un avis critique mais là, il n'y avait rien à dire. Bien qu'elle ait dit qu'elle devait la terminée, pour Lucas, elle était déjà somptueuse. Mias, lui avait-on demandé de la dessiner ? Lucas pensa que oui, car il était évident pour lui qu'elle devait avoir énnormément de commandes et qu'elle n'avait pas de temps à elle. Pourtant, lui avait-on donné certaines directives à suivre où cette robe était-elle réellement sortie de son imagination ? Etais-ce la robe de ses rêves ? Tant de questions, mais aucune réponse. Lucas reposa alors son regard sur sa belle et constata qu'elle attendait son avis.

LUCAS : Elle est tout simplement magnifique !

JAMELIA : J'avais l'intention de la garder pour mon mariage, quand j'aurais trouver l'homme qui me convient évidemment.

Bon, apparemment, le jeu n'était pas sortis de l'esprit de Jamélia, alors à quoi bon jouer les pauvre mâles faibles et sans défense ? N'importe qui l'aurait pris dans le vrai sens du therme et se serait alors posé des tas de questions intérieurement. Des questions qui une nouvelle fois seraient restées sans réponses. Mais Lucas ne faisait pas partie de ces hommes-là. Il avait plus d'un tour dans son sac et ne comptait en aucun cas se laisser abbattre.

LUCAS

Et voilà, c'était envoyé. Ooh non pas méchnt, loin de là ! Juste de la défense. Car il est vrai que si tous deux se sont trouvés et fillent le parfait amour, ils ont tous les deux du caractère et bien qu'ils n'aient pas encore rencontré de crise imparable, il est vrai quil est dur de trouver quelqu'un qui nous supporte à longueur de journée.

BACKUP

" - Elle est tout simplement magnifique ! "

E

" - J'espère pour lui qu'il arrivera à te supporter toute une vie ! "

E

" - Hummm j'en connais plusieurs et plus particulièrement un qui aimerait bien me supporter le temps d'une nuit ... "

B

" - Mon cœur balance encore ... Toi ou lui ... Le choix est dur. Il est à l'air plutôt bien foutu contrairement a toi ..."

C

" - Enfin bon je t'aime quand même à défaut d'avoir mieux "

JAMELIA

Evidemment, ce que Jamélia venait d dire là était un peu idiot. Cette femme avait tout pour elle, elle était belle, intelligente, célèbre, talentueuse et charmante. Que souhaiter de plus ? Evidemment que tous les hommes voulaient d'elle ! Lucas ne savait comment, mais sa chance lui avait souri un beau jour. Il était tombé sur elle et ne comptait plus la quitter. Encore maintenant, même si c'était pire au début de leur relation, il lui arrive de serrer les dents en pleine rue tout simplement parce que certains hommes qui portaient un regard inaproprié sur elle. Certains en étaient même à la déshabiller du regard. Lucas trouvait ça génant plus qu'autre chose et essayait de protéger sa belle du mieu qu'il pouvait.

JAMELIA

Elle continuait, elle voulait vraiment le rendre jaloux de manière à ce qu'il craque mais est-ce que cet homme existait vraiment ? Au fond, ce n'était absolument pas improbable. Jamélia était une femme désirée et ça ne changerait pas du jour au lendemain.

JAMELIA

A défaut d'avoir mieux ?! Est-ce que Lucas devait lui rappeler que lui aussi était un homme désiré ? Combien de femmes n'ouvraient pas leur magazine de mode et ne fillaient pas vers la section hommes afin de découvrir les nouveaux photoshoop de ces beaux mâles ? Elle-même avait littéralement fondue de cette manière devant sa gueule d'ange alors qu'il faisait la couverture du magazine. Et Dieu sait combien de couvertures de magazines a fait le célèbre Lucas Marchall ! Elle voulait jouer le jeu ? Très bien, Lucas allait s'y tenir. A son tour, il posa ses mains sur les hanches de la jolie brune descendant lentement sur ses jolies fesses et il l'attira ensuite plus près de lui. Ses lèvres se dirigèrent cers celles de sa petite amie mais elles dévillèrent vers le côté gauche. Il déposa quelques baisers le long de son cou, remontant vers son oreille. C'est alors qu'il décolla ses lèvres, son souffle parcourait le coup de la belle jeune femme et il lui murmura doucement.

LUCAS

I

" - Dois-je te rappeler que moi aussi je fais rêver de nombreuses femmes ? "

E

" - Tu ne fais pas rêver tant de femmes que ça.

Et puis en plus je déteste quand tu parles d'elles comme ça. C'est pas comme si elles se jetaient toutes sur toi ... C'est pas le cas hein ?"

B

" - Tu ne devrais pas avoir le droit d'être aussi beau, ça m'éviterais d'être jalouse. En fait je vais te quitter pour aller avec un moche, gros, boutonneux, idiot et en plus complètement abruti comme ça je n'aurais pas de soucis "

JAMELIA

Et voilà, mademoiselle faisait sa jalouse. Bon Ok, le jeu était peut-être allé plus loin que ce que Lucas aurait pensé, d'autant plus qu'elle s'était décollée de lui pour aller se rasseoire. Sa, ce n'était vraiment pas sympas ! Mais bon, elle exagérais quand-même, comme si Lucas allait permettre à une autre fille de le toucher et de "s'emparer de lui" ? Jamélia était la seule et unique, elle était la seule à avoir ce privilège, la seule à détenir son coeur, celle pour qui il serait capable de tout. Mais voilà, mademoiselle était jalouse et ça, Lucas ne pourait rien y changer.

JAMELIA

Alors ça, non ! Jamais ! Non mais ça va pas la tête ? Bon Ok, Lucas savait très bien qu'elle disait ça par ironie, mais si c'était pour qu'elle le quitte, Lucas préférait quand-même que ce soit avec un homme de gout. Bah oui, imaginez un peu ... Si Jamélia quittait Lucas, il serait forcé de la reconquérir. Parce que oui, Lucas est fou amoureux d'elle. Et par conséquent, la tâche serait plus dure avec un homme pour lequel elle n'éprouve pas de dégout. Sa serait un challenge à remporter et Lucas adorait les défis. Si il le remportait, il serait d'autant plus fier de lui. Mais nous n'en sommes pas encore là, et espérons pour les deux tourteraux qu'ils n'y arrivent jamais.

Tandis que Jamélia s'était remise à son bureau, Lucas s'approcha d'elle et fit tourner sa chaise. Il posa ses mains sur les acoudoirs et se pancha vers elle. Est-ce que le jeu était fini ? Peu importe, Lucas en avait marre. Après tout, ils n'allaient pas passer tout le temps de midi à ça. Il approcha alors légèrement son visage du sien et plongea son regard dans ses beaux yeux.

LUCAS : Je ne laisserai jamais un autre homme que moi te toucher !

Il avait prononcé ces mots dans un murmure, comme une promesse qu'il se faisait à lui-même, avec une petite touche de jalousie. Il baissa ensuite le regard et ses lèvres touchèrent celles de SA Jamélia.

" - Je ne laisserai jamais un autre homme que moi te toucher ! "

E

" - Tu sais que je t'aime ? "

E

" - Jamélia, je t'invite a .... Ahh ... tu es occupée ... Je repasserai plus tard. "

E

" - Désolée pour cette subite intrusion, c'était mon supérieur ... On en était où ? "

E

Jamélia était en plein élan, le jeu était fini, ils pouvaient au moins être sérieux un instant, elle venait de lui dire qu'elle l'aimait, Lucas allait lui répondre que lui aussi quand une intrusion cassa toute l'ambiance qui régneit dans la pièce. Déjà qu'une intrusion surprise n'est pas des plus agréable, si en plus il sagit du supérieur de votre petite amie et qu'il l'invite à aller diner, parce que Lucas n'est pas stupide du tout, l'ambiance est encore moins bonne. Oui, Lucas aurait voullu reprendre là où ils en étaient, mais il y avait tout de même certaines choses à éclaircir dans cette histoire. Est-ce qu'il l'invitait souvent ? Depuis combien de temps est-ce que ça durait ? Est-ce qu'elle acceptait à chaque fois ? Prenait-elle ça comme une obligation ? Ou y allait-elle par plaisir ? Est-ce qu'elle aimait passer du temps avec lui ? Est-ce que c'était lui qui l'en empechait d'aller diner avec son supérieur ? Et voilà, la jalousie de Lucas avait fait son "Come Back" et semblait s'être incrustée. Et pourtant, il ne voulait pas casser l'ambiance encore plus. Deux solutions s'offraient alors à lui ... Continuer, ou poser des questions. A y réfléchir, continuer aurait été la meilleure des solution dans tout ça mais les choses ne sont jamais bien parfaites.

LUCAS

Et voilà, est-ce que la scène allait tourner au dramme à cause d'une petite touche de jalousie ? Pourtant, Lucas avait raison, et il ne supportait pas qu'un autre homme approche Jamélia. Est-ce que c'était lui l'homme qui aimerait la supporter le temps d'une nuit ? Ou plus peut-être ? Si les questions continuaient à filer comme ça dans le tâte de Lucas, les choses allaient tourner mal. Alors, il ne lui laissa pas le temps de répondre à ses questions et reprit là où il en était resté.

LUCAS

Un sourire se dessina sur son visage. Il était fier de lui, il s'était pas mal rattréppé et il était sincère en disant ça. Si une menace se profilait à l'horizon, il était pret à tout pour garder Jamélia auprès de lui. Non pas que cette homme soit une menace, parce que réfléxion à part, Lucas est bien plus beau que lui ! Lucas s'approcha ensuite du visage de sa belle et dit doucement.

LUCAS

É

J

E

" - C'était mon supérieur, monsieur Renolds. Je travaille pour lui depuis quelques mois, 5 plus précisément. Il a remplacé mon ancien patron qui est décédé. Mais il ne se passe absolument rien entre nous, je peux te le jurer. Il est certes un peu entreprenant

bon OK je l'avoue, il est très entreprenant, mais il sait que tu es là et que tu es tout pour moi... Il est juste obstiné. C'est un bon patron et il est doué dans son métier mais passer du temps avec lui or du boulot n'est même pas envisageable. Il est lourd et ne pense qu'à une chose : me mettre dans son lit."

E

" - Mais c'est évidemment avec toi que j'ai envie de passer le reste de mes nuits plutôt qu'avec lui ... N'écoute pas ce que je t'ai dis toute à l'heure, il ne ressemble à rien et est même plutôt répugnant et même si ce n'était pas le cas, c'est toi que j'aime non ? "

T

" - Oh je vais .... "

E

" - Je suis désolée, c'est la deuxième fois que ça m'arrive aujourd'hui. Je ne suis jamais malade pourtant. Tu ne devrais peut-être pas t'approcher au cas ou se soit contagieux. "

E

Une grande discition pour mettre les choses au clair ... Et Lucas qui détestait ce genre de choses ... Mais rien n'est simple dans la vie et certaines choses nécesssitent un minimum d'explications. Cependant, Jamélia aurait pu zapper le fait que son suppérieur veuille absolument la mettre dans son lit. Après tout Lucas n'était pas duppe et avait très bien pu voir dans le regard de cette homme ce dont il avait vraiment envie. Heureusement, Lucas était persuadé d'une chose, Jamélia l'aimait, et il l'aimait également. Devant leur amour, personne n'était dans le doute. Ces deux-là étaient faits pour la vie et celui qui essayerait de briser cette union un jour se donnerait du mal pour rien.

Jamélia s'était rattrapée dans ses paroles et avait fini sur un morceau que Lucas aimait particulièrement bien "c'est toi que j'aime non ?" Bien que ça ait des allures de question, ça ressemblait tout aussi bien à une afirmation. Lucas allait reprendre la parole, lui dire des mots doux à son tour, des mots qui viennent du coeur et qui sortent naturellement mais le cours des choses en décida autrement. Tout d'un coup, la jolie brunne devint toute pâle et Lucas s'en inquiéta. Jamélia allait remettre son petit déjeuné tout entier, il n'y avait pas de doute là-dessus. A peine la constatation fut faite que le jeune femme courut vers les toilettes. Lucas ? Que pouvait-il faire ? La voir dans cet état n'allait pas arranger les choses. Il attentit alors son retour mais dans sa tête, les questions fusaient. La veille, elle n'était pas malade. Est-ce qu'elle avait mangé quelque chose qui serait à la base de ce malêtre ? En tout cas, si elle avait réellement été malade, elle serait resté à la maison. Du moins, ucas l'aurait espéré. Ses interrogations se stoppèrent quand Jamélia revint dans le bureau.

JAMELIA

Contagieux ? Et puis quoi encore ? N'écoutant pas les recommandations de la brunette, Lucas s'approcha d'elle, l'air inquiet. Il n'aimait pas la voir dans cet état et encore moins la savoir malade. De toute manière, il fallait qu'elle voit un médecin pour qu'elle soit fixée. Si ça se trouve, c'était réellement contagieux et si ce n'était rien, ils seraient au moins fixés. En tout cas, Lucas ne la laisserait pas dans cet état.

LUCAS

Lucas savait qu'il serait difficile de la convaincre mais quitte à l'emmener de force, il le ferait.

" - Je crois qu'il est préférable qu'on aille voir un médecin. Tu n'es jamais malade Jamélia, c'est comme si tu avais un bouclier protecteur et ça m'impréssionnait avant mais là, ça ne va pas et ça se voit alors laisse moi t'emmener chez le médecin. "

C

" - Ohhh mon chéri, j'ai pas du tout envie d'aller chez le médecin. Je sais que tu vas me dire que c'est pour mon bien, qu'il faut que j'aille voir un médecin ... mais s'il te plait, je t'en supplie laisse moi ne pas y aller. Je te promets que si ce genre de petit incident se reproduit, j'irais chez le médecin. "

A

" - J'ai très envie de t'embrasser là, maintenant, mais si tu préfère qu'on aille chez le médecin ... Je te laisses décider . "

Bon ok, après réflexion et suite à la dernier proposition de Jamélia, Lucas pensa qu’aller voir un médecin n’était pas urgent. Des petites nausées, ça arrive souvent, et il ne faut pas s’alerter automatiquement. Mais tout de même, si ces nausées persistaient, qu’elle le veuille ou non, même si il doit l’emmener de force, elle ira voir un médecin ! Jamélia vint se blottir dans ses bras et Lucas l’accueilla sans broncher. Ce contact lui permit de constater qu’elle n’avait pas de fièvre, ce qui était déjà une bonne chose. Ces nausées n’avaient l’air de rien et pourtant, Lucas se faisait du souci. Pourquoi ? Aucune idée.

Jamélia était là, blottie dans ses bras et Lucas se sentait bien. Bien qu’il ne se le soit jamais dit, il trouvait qu’ils formaient tous deux un beau couple. Un couple qui mériterait un beau mariage et qui sait par la suite une ribambelle d’enfants. Enfin pour le nombre d’enfants, c’était un peu exagéré. Mais en attendant, ils étaient là tous les deux, dans ce bureau. Bien que quelques secondes se soient écoulées, Lucas n’avait pas oublié la proposition de la belle brune.

« Je crois que je préfère que tu m’embrasses. »

Il lui sourit. Un beau et léger sourire et la jeune femme s’exécuta. Un doux baiser que Lucas apprécia tout naturellement. Il est vrai qu’il était venu ici pour déjeuner en compagnie de sa belle mais si les choses prenaient une autre tournure pourquoi pas ? Même si il serait préférable que la jeune femme ne reste pas tout l’après-midi avec l’estomac vide ! Quitte à tout remettre par la suite, Lucas préférait qu’elle mange quelque chose.

L

« Je t’aime et tu sais ce dont j’ai envie tout de suite ? »

E

« Je … rolalala, où est mon tee-shirt ? »

E

« Est-ce qu’on a livré des bouts de tissus test pour moi ? »

C

Cette après-midi avait littéralement changée, l’ambiance était également tout à fait différente, la température était montée en flèche et tout ceci n’était pas pour déplaire à Lucas. Jamélia le fit s’asseoir sur sa chaise de bureau et se mit à califourchon sur lui. Ses baisers étaient les plus sensuels du monde, de quoi vous la faire désirer encore plus qu’à l’habitude. D’un coup, elle lui enleva sa chemise et enleva son débardeur. Les mains de Lucas glissaient le long de son corps, du bout des doigts alors qu’il l’embrassait. Ils étaient dans un bureau ? Et alors, il y a des tas d’endroits à tester dans la vie. Cependant, le bureau de Jamélia n’était pas le meilleur endroit qu’il soit. Lucas avait oublié qu’elle ne fermait jamais se porte et que par conséquent n’importe qui pouvait entrer n’importe quand. Pour l’heure, l’esprit de Lucas n’était pas à ces analyses qui pourtant, leur auraient évité bien des malheurs. Après un court instant, Jamélia se détache de lui et tourna la tête. La suite se passa très vite, elle se redressa d’un bond et cacha sa poitrine comme elle le pouvait. C’est alors que Lucas put constater que quelqu’un venait d’entrer. Et que ce quelqu’un, ce n’était pas n’importe qui, c’était le supérieur de Jamélia, son patron, mais aussi celui qui rêvait de la mettre dans son lit. Quelle chance pour lui alors de voir sa petite employée si découverte que cela. Le regard qu’il posait sur elle mit Lucas dans tous ses états. S’il n’avait pas été le supérieur de sa belle, il se serait levé tout aussi rapidement que Jamélia l’avait fait et serait allé lui coller son poing dans la figure. Mais les choses ne sont pas toujours comme on le voudrait et Lucas devait se tenir calme.

L’attitude de Jamélia commença d’ailleurs à l’amuser, elle était à quatre pates par terre et cherchait son débardeur. Le regard de Lucas balaya alors la pièce et il constata qu’elle ne se trouvait plus très loin de ce qu’elle cherchait. Par la même occasion, ce qu’elle disait n’avait aucun sens. Evidemment, elle était désolée de la situation, mais ça aurait du être lui qui aurait du être désolé d’entrer sans prévenir. Quand elle commença à parler travail, c’était plutôt la chose à ne pas faire. Les choses étaient ce qu’elles étaient, une folle envie les avait pris et ils n’avaient pu se retenir. Quand Jamélia retrouva son débardeur, elle l’enfila rapidement et revint vers Lucas, lui tenant la main avec son air désolé. Lucas, lui, n’avait pas bougé, s’amusant d’un certain sens de cette situation. Il lui fit un petit sourire pour la rassurer et regarda ensuite son patron, il fallait bien que l’un deux en place une et Lucas allait le faire.

« Je suis désolé de ce à quoi vous assistez mais … Dans un sens, même vous n’auriez pu résister. »

Le prendre à son propre jeu, c’était ça la solution ? Oui, depuis le temps qu’il en rêvait, il pouvait très bien s’imaginer la scène. Ok, Lucas n’aurait peut-être pas du les dire les choses comme ça mais que voulez-vous, Lucas ne le connait pas alors il se permet certaines choses. Cependant il reste le supérieur de sa belle et il devait bien trouver une petite alternative à tout cela.

« Que dites-vous d’oublier tout cela ? C’est vrai, cette situation n’est pas des meilleures, mais n’avez-vous jamais fait des folies de ce genre avec une femme ? »

Une discutions d’homme à homme, mais dans un sens, Lucas espérait que ce gars n’était pas un coincé et qu’il comprendrait. Lucas lui en avait bouché un coin avec sa première réplique, mais là, est-ce qu’il allait répondre ?

« Très bien, je vois … Je suis désolé, à l’avenir, je frapperai avant d’entrer. »

Sur ce, il sortit dans mot dire et referma la porte derrière lui. Lucas se leva alors pour ramasser sa chemise et commença à la reboutonner.

« Voilà, on s’en est sortis et par la même occasion, il n’entrera plus sans prévenir. »

L

« Eh ! Je te signale que tu parles à mon patron qui n’a pas à résister ou non ! »

E

« C’était vraiment trop gênant. Imagines mon patron m’a vu …. Ohhhh je préfère ne pas imaginer. On aurait jamais du faire ça dans mon bureau mais … Tu es vraiment trop sexy comme ça. »

L

« Non on ne peut pas faire ça ici … On peut définitivement pas faire ça ici. On ne doit pas mais … tu es vraiment trop … Non, rhabilles toi. »

I

Je viens tout juste de voir que tu avais remis ta chemise et j'ai la flemme de recommencer mon post alors on va dire que tu l'avais pas remis ^^

Jamélia était réellement des plus gênée face à ce qui venait de se passer. Dans un sens c’était vrai, son patron l’avait vue, presque nue, mais avec un jean et des sous-vêtements tout de même. Dans un sens, Lucas n’aimait pas l’idée que son patron, qui je le rappelle rêve d’elle chaque nuits, l’ait vue dans cette tenue. Mais bon, les choses sont ce qu’elles sont et on ne pourra pas les changer. C’est vrai, on a souvent envie de remonter le temps pour changer un petit élément du passé. Une chose qui n’aurait pas fait que l’on soit dans une situation embarrassante ou autre. Jamélia rhabilla ensuite Lucas mais ce qui partait d’une bonne intention en devint une autre. Elle caressa le torse de son petit copain et l’embrassait de cette façon toujours aussi sensuelle ; les mains de Lucas aussi caressaient légèrement les courbes de la jeune femme. Ils étaient fous, tout le monde pourrait penser ainsi mais la passion et le désir sont parfois plus forts que tout. Quelques secondes plus tard, Jamélia le repoussa.

« Très bien, comme tu veux, on ne fera pas ça ici ! »

Lucas s’était affirmé d’un ton ferme et n’importe qui aurait pu croire qu’il eut été vexé mais que du contraire, Lucas était parfois bon en jeu de rôles. Il reprit sa chemise et l’enfila, fermant lentement ses boutons. Pendant ce temps, Jamélia était toujours sous le choc du ton des affirmations de Lucas. Il releva ensuite la tête vers elle et lui sourit. Il s’approche, l’entement, passe sa main gauche dans sa nuque et lui murmure.

« Tu es tout aussi irrésistible que moi. »

Il ne dit pas un mot de plus et commence à l’embrasser dans le coup. Le genre de baiser qui vous fait frissonner mais qui fait également monter le désir. Lucas revient ensuite aux lèvres de sa belle mais un millimètre les sépare. Il murmure alors à nouveau.

« Pas ici, tu l’as bien dit … »

Lucas prend alors la main de Jamélia et l’emmène hors du bureau. Ils laissent tout sur place, il ne sait pas si ils se feront tous deux gronder en arrivant au boulot en retard, ou même peut-être qu’ils n’y iront pas. Quoi qu’il en soit, le désir est parfois plus fort que tout et il est difficile d’y résister. Pour les deux jeunes star de la mode, le désir est un stade qui n’existe plus. Au delà de tout, l’incomparable …
Ils montent dans la voiture de Lucas. A cette heure, ils sont en route pour l’appartement du mannequin et la suite … je vous la laisse vois l’imaginer.

FIN

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